Chère voisine de métro,
Tu t'es d'abord assise à côté de moi, ton sac débordant sur mes genoux.
Tu as tenté petit un coup de postérieur fort élégant pour gagner quelques centimètres sur ma place : hélas, tes 45 kilos n'ont pas vaincu ma force tranquille (oui oui, on dit comme ça à partir d'un certain poids ! )
Avec un gros soupir tu t'es alors laissé tomber sur la place d'en face, le regard noir.
Enfin pas assez noir à ton goût.... Tu as déballé la moitié de ta salle de bain (ah oui, je comprends le sac énorme !) et entamé tes peintures de guerre. Ceux qui me connaissent savent ce que je pense de la séance maquillage dans les transports.
A présent, tu
confies ta vie à tue-tête au téléphone. Nous sommes tous très ennuyés
que ton lave-linge soit en panne, mais rassurés de savoir que tu
passeras le week-end chez Jeannine (on peut venir aussi ?)
Ta mélodieuse voix arrive à couvrir celle de Kurt Cobain qui se déchaîne dans mon casque.
Nos routes se séparent ici, chère voisine de métro. Tu as égayé mon voyage et je t'en remercie.
Mes pensées vont vers ceux qui ont l'immense privilège de partager ton bureau.
Courage les gars, le week-end est proche !
Courage les gars, le week-end est proche !
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