mercredi 25 juillet 2018

Transports en commun bis


Lundi matin
Ma voiture est au garage suite dépannage à 2h du matin... ok je n'avais qu'à écouter cette petite diode jaune qui me narguait sur mon tableau de bord.

J'ai dormi 3 heures et j'ai une tête de cocker neurasthénique.

Pas de tram ce matin... Ah oui dès que ce sont les vacances scolaires c'est bien connu, plus personne ne travaille !
Première ligne de métro : évacuation de la rame suite à odeur suspecte : à part celle de mon voisin, je ne sens rien !
La deuxième rame part... yes ! .... Ah ben non : deux stations plus loin on s'arrête pour ramasser un objet sur la voie. Qui a balancé sa grand-mère ? Qu'il se dénonce !

On arrive tant bien que mal au changement.... un troupeau est englué dans le minuscule escalier, la faute à l'escalator en panne.
Arrivée en haut, 3 minutes et 15 soupirs plus loin il faut redescendre une volée de marches.
Je n'ai jamais compris ce concept, c'est comme à la montagne : pourquoi tu me fais monter pour redescendre ?

Le quai est enfin en vue... marée humaine, nausée surhumaine...
C'est pas de bol quand même, il y a un incident sur la ligne juste quand j'arrive !

Un métro passe : une personne descend, 30 montent. Pas pour moi.

Une deuxième métro : persone ne sort. Faites un effort tout de même. Miss plus pressée que les autres (parce que ELLE elle bosse, hein !) arrive à se faxer dans le wagon. Comme elle n'est pas trop moche en plus (la pétasse !) elle aura sûrement sa dose de tripatouillages.... faut bien payer sa place.
Pas pour moi non plus.
Ça fait dix minutes qu'on est sur le quai et il y a une légère exaspération qui s'installe.

Troisième rame : Rambo et Lara Croft (déguisée en Bridget Jones pour rester anonyme) passent à l'action. L'un tire, l'autre pousse, taille dans la masse, arrache un bras, décapite deux ou trois gêneurs.... et se retrouvent éjectés sur le quai. La capacité de compression du corps humain a ses limites tout de même. On a dit : "c'est complet !"

Quatrième métro. Un miracle, personne n'ose y croire : un livreur avec un chariot en descend. Il vient de libérer de la place pour au moins dix personnes !
Ce type là vient d'accéder sans le savoir au grade de super-héros.


Il est une heure indécente pour arriver au bureau, avec mon pote Beethoven qui me susurre des incantations de bonheur aux oreilles.
Je suis zen.
J'adore ma ville.....



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